Je ne veux plus me contenter des miettes.

Je m’appelle Annelise et je suis la fondatrice de la ART GIRLS GALERIE. Je suis une galeriste, curatrice, critique d’art et conférencière spécialisée sur la représentation du female gaze dans l’art contemporain et l’art numérique. Après 4 ans d’expositions itinérantes nous ouvrons un grand espace de 300m2 à Boulogne Billancourt en septembre 2024.

Mon combat

J’ai dédié les 4 dernières années de ma vie aux artistes femmes, et je leur dédierai les 40 prochaines.

Certes, il y a un véritable problème de représentations des artistes femmes dans le marché de l’art. Certes, le poids des artistes femmes n’est que de 2% dans le marché de l’art. Mais, ce n’est et ce ne sera jamais une question de pourcentage. La vraie question que l’on doit se poser aujourd’hui c’est la question de la trace que l’on souhaite laisser aux générations à venir. La création artistique contemporaine est loin d’être un sujet anecdotique. Cette dernière façonne l’inconscient visuel collectif.

Je n’expose pas des artistes femmes parce qu’elles sont femmes. J’expose des artistes aux histoires et aux parcours singuliers, qui ont la capacité de transmettre ces dernières de par leur maîtrise de la technique et de l’esthétique. Je n’expose pas des femmes pour exposer des femmes. Jamais. Car les artistes femmes ne sont pas une œuvre caritative. Les artistes femmes sont des professionnelles qui ne demandent qu’à être considérées comme telles.

Alors j’ai monté ma galerie pour les traiter comme telles. Parce qu’investir de l’argent, fournir des moyens de production, s’appliquer jour après jour à monter leurs côtes, monter de grandes expositions… C’est le minimum. J’ai monté ma galerie parce que ne pas se pencher sur la question de la représentation des femmes dans notre histoire de l’art, c’est laisser les petites filles de demain orphelines de modèles de représentation forts.

Je refuse que nos petites filles ouvrent des livres d’histoire sans y découvrir une seule œuvre d’une artiste femme. Je refuse que notre époque véhicule une culture qui oublie la moitié de l’humanité.