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Young woman listening to the radio in the hotel room
par Sasha Katz

Date : 2022

Dimensions : 52 x 42 cm

Médium : rendu 3D

Nombre d'éditions : 4 éditions

Prix : 1,500€

Sasha KATZ, Young woman listening to the radio in the hotel room, 2022, 3D, 4ed..png

Propos artistique

Cette œuvre comme tout le travail de Sasha Katz parle des femmes, de toutes les femmes, celles qui fument, celles qui sont tristes, celles qui ont des vergetures. Young woman listening to the radio in the hotel room est une œuvre où l’artiste utilise la 3D dans le but de rendre les réalités des femmes et non pas l’idéaliser. Son utilisation de la 3D et du flou artistique rendent un rendu final proche de celui d’une photographie.

Biographie

Sasha Katz est une artiste 3D basée à Paris (France), qui utilise la modélisation 3D dans son art après une longue carrière dans l’illustration.

Elle aime les femmes et le montre, mais pas de la manière dont l’histoire de l’art nous y a habitués. Malgré la société dans laquelle nous vivons, Sasha Katz tente d’ignorer complètement le regard masculin pour le remplacer par sa propre perspective féminine. Au lieu de regarder Le Sommeil de Courbet, elle contemple les femmes à travers les yeux de Tamara de Lempicka, une artiste qui a crié au monde à quel point les femmes sont sublimes, et combien leur amour, entre elles, est légitime. Sasha suit ses traces, nous montrant l’éventail des sentiments que les femmes peuvent éprouver les unes pour les autres, "toutes sortes de connexions, de la sororité à l’obsession". Nous ne sommes plus face à des colocataires, des nymphes ou des muses, mais à des femmes qui s’aiment simplement – avec un grand A – et qui s’aiment elles-mêmes. L’artiste explore leur proximité physique, allant du contact platonique à une intimité très profonde. On voit des femmes qui s’enlacent, qui s’embrassent, et plus encore. Sasha Katz n’a aucun tabou dans ses représentations – ce qui la conduit parfois à affronter une forme de censure – mais ses œuvres dégagent une tendresse, une fragilité physique, une sensibilité et une sensualité qui persistent. Ses compositions s’inspirent en partie du maniérisme et de Michel-Ange dans la torsion et la tension des corps, ainsi que dans ses arrangements de courbes et d’entrelacements.

Bien que l’artiste crée ses avatars en 3D, elle attache une importance illimitée à la réalité. Elle va à contre-courant de la fausse réalité créée par les réseaux sociaux et la publicité. Alors que la publicité lisse la peau, efface les imperfections et déforme la réalité, Sasha Katz les affirme, les défend et les admire. Elle nous montre des femmes réelles, avec des formes, des proportions et des textures de peau marquées par des "imperfections". On voit des femmes avec des vergetures, des seins soumis à la gravité terrestre, des poils, autant de choses qui ne correspondent pas aux canons de beauté conventionnels, mais qui expriment la réalité des femmes. Cela tient en grande partie à son adoration de la réalité et à la diversité qu’elle puise chez les femmes qui l’entourent. On découvre des corps qui tendent vers un certain degré de réalisme grâce aux nombreuses textures et détails, tout en s’affirmant comme des avatars lissés et irréels. Sasha Katz nous présente des êtres – parfois des femmes, parfois des hommes, parfois un mélange des deux – proches, parfois très proches, mais distants du spectateur, une distance intentionnelle et réfléchie. Cette distance imposée, cette intimité physique assumée et ces cadrages incongrus placent le spectateur dans une position de voyeur, suscitant des sentiments contradictoires.

L’artiste représente les autres, mais aussi elle-même, notamment à travers son alter ego Habiba. La continuité de son art l’aide à prendre conscience de sa propre existence et réalité. Elle y met ses pensées, ses sentiments et ses émotions.

Texte écrit par Sarah Maurin - copyright ART GIRLS​

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