ART GIRLS GALERIE
NFTs, qui sont les artistes de demain ?
Echange avec l'artiste SEIKO PHOENIX suivi d'une performance
Le 6 avril 2022 de 19h à 20h30
Exposition "Vestiges of the future" organisée par ARTENDERS
1 rue Cité Griset, 75011 Paris
La soirée : un échange et une performance
Dans le cadre de l’exposition Vestiges of the future organisée par ARTENDERS, la galerie ART GIRLS est invitée à animer la soirée du 6 avril 2022. Un échange est prévu entre l’artiste SEIKO PHOENIX et Annelise Stern, la fondatrice d’ART GIRLS autour de la thématique suivante : “NFTs, qui sont les artistes de demain.” Ce dialogue sera l’occasion d’expliquer en quoi l’utilisation des NFTs préfigure l’arrivée d’une nouvelle génération d’artistes aux profils variés dans le marché de l’art. L’artiste SEIKO PHOENIX présentera son travail avant de réaliser une performance construite autour des œuvres des autres artistes de l’exposition. Le film de cette performance donnera lieu à la création d’un NFT qui sera commercialisé dans les jours qui suivront l’exposition.

Seiko Phoenix, GODDNESS NEW ACT, Photo by @nathanalliard, Headpiece by @keandana_creation
L'artiste : Seiko Phoenix

Seiko Phoenix, HELL, Photo by @tiwychan
C'est à l'aube de 2016 que Seiko Phoenix voit le jour. Elle délaisse le chemin de la docilité et de la conformité pour celui des enfers. Dans les souterrains sépulcraux, elle apprend le maniement du feu, éclairant de son aura les étranges créatures de la nuit. Ses différents personnages vacillent entre érotisme et macabre, à l'image du mouvement de l'ero guro, faisant du feu et de son corps scintillant, ses armes de prédilection.
En intégrant le cabaret alternatif du Lettingo, elle se forme au burlesque avant d'embraser les nightclubs les plus huppés de Paris (VIP Room, The Key, Les étoiles etc.).
La différence, le changement, la rupture, la construction et la déconstruction marque son chemin, passant de femme fatale à effrayante, de déesse à femme, au fil des représentations, des environnements, et de ses envies.
A partir de 2019, SEIKO PHOENIX avance au milieu des tournages de l’industrie musicale, d’abord avec Vitaa, puis dans le rap français. Mélant son esthétique scintillante à l'énergie des sons hip-hop, elle aiguise son personnage de femme fatale avec ses effeuillages burlesques rayonnants. Après avoir enflammé les planches de Paris à Rotterdam, en passant par Londres ou encore Bruxelles, SEIKO PHOENIX se pare des flamboyants costumes de Gilles Asquin.
S’affranchissant des catégorisations sexistes où la société voulait l'enfermer, SEIKO PHOENIX illumine ses cicatrices pour devenir guerrière de feu, dans un marché de l’art qui n'attend qu’elle pour renaître de ses cendres. Une renaissance psychique et charnelle, mais aussi artistique et esthétique, où elle peut choisir, où tout est possible et à portée de ses mains.